Dix personnes sont soupçonnées d'avoir organisé ou utilisé une filière de mitrons clandestins venant de Tunisie pour travailler dans des boulangeries françaises, a-t-on appris samedi auprès du parquet de Lille.
Les suspects ont été mis en examen à Lille.
L'affaire a débuté en 2011, avec l'interpellation de plusieurs étrangers en situation irrégulière dans une boulangerie du Havre tenue par un "gérant de paille" et la découverte de la filière, selon Ouest France.
Les clandestins, au nombre de vingt, étaient employés dans quinze boulangeries au Havre, à Paris et en banlieue parisienne, relève Le Parisien.
Payés moins de 500 euros par mois, ils vivaient dans des logements insalubres au-dessus des commerces.
La tête du réseau, poursuit le quotidien, était basée en Tunisie : l'homme proposait à de jeunes boulangers tunisiens des environs de Tataouine de les faire entrer illégalement en France, contre de l'argent, puis de les embaucher dans des boulangeries qui lui appartenaient et pour lesquelles il ne s'acquittait "d'aucune déclaration fiscale".
"C'était des gens employés dans des conditions proches de l'esclavage.
Le réseau mettait à disposition cette main d’œuvre clandestine, et les utilisateurs étaient à la recherche de cette main d’œuvre pas chère du tout et très laborieuse", a commenté le parquet de Lille.
Vos réactions
Ceux qui font du commerce avec l'immigration, sont les négriers du 21ème siècle.
j'aimerai bien que les gens qui prônent la repentance française admettent que les personnes qui sont victimes de l'esclavage moderne les sont par leurs compatriotes et qu'il en a été de même de tous temps
Il y a toujours des marchands d'esclaves !
Il est juste lamentable que dans notre pays on trouve encore des "esclavagistes" qui se font du fric sur la misère humaine.
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