Maude Versini: "Le soutien de Valérie Trierweiler est très précieux pour moi" - Regardez

A l'occasion de la visite d'Etat de François Hollande au Mexique, qui doit durer deux jours, Maude Versini était l'invitée, ce matin, d'Audrey Crespo-Mara sur LCI.

Depuis deux ans et demi, cette mère de famille, soutenue par Valérie Trierweiler, tente de récupérer ses trois enfants enlevés par leur père, parrain politique du Président mexicain.

"Le soutien de Valérie Trierweiler est très précieux pour moi. Elle m'avait reçu deux fois à l'Elysée, l'année dernière, et m'avait promis son soutien. Elle m'avait dit qu'elle ferait tout pour m'aider. Aujourd'hui, je la remercie", a expliqué Maude Versini, alors que l'ex-compagne de François Hollande a posté sur Twitter un message qui a mis mal à l'aise la diplomatie française. 

"847 jours sans voir mes enfants, c'est atroce, c'est un cauchemar, c'est invivable. Je n'ai aucune nouvelle de mes enfants. Je ne sais pas comment ils vont émotionnellement et psychologiquement. Est-ce que mon fils Alexis, qui est autiste, est suivi psychologiquement et médicalement ? Est-ce qu'il va à l'école avec un auxiliaire de vie ? Je n'en sais rien. Le consul ne peut plus aller au domicile, car il n'est plus reçu par le père des enfants. Qui peut m'aider ?", confie la mère de famille. 

Maude Versini en appelle au chef de l'Etat français, "car avant d'être président de la République, c'est un père de famille". "Je ne peux pas croire qu'il reste indifférent au drame que je vis. Il ne peut pas laisser une femme française, seule, se battre contre ce monstre. Je n'ai aucune chance de gagner sans l'aide de Français Hollande. Vraiment".

Et d'ajouter : "Mon affaire arrive juste après l'affaire Florence Cassez. La France marchait sur des oeufs après cette affaire. Je pense qu'ils ne veulent plus échauder les Mexicains et rester en retrait et très discrets. On ne peut pas rester en retrait quand il s'agit du parrain politique Enrique Peña Nieto [le président mexicain]. Il ne respecte pas les ordres judiciaires donnés par un juge pour un droit de visite. C'est impossible de lutter contre lui aujourd'hui. Mes enfants ont fêté leurs dix ans le 23 mars. Et le père n'a pas souhaité me les passer au téléphone, ce jour-là. Je ne vous cache pas, qu'à chaque fois que je les ai au téléphone, je raccroche dévastée et désemparée".

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