20/03/2014 15:18

Alain Robert, le "Spiderman" français, a gravi un gratte-ciel de La Défense

L'homme-araignée, Alain Robert, a gravi aujourd'hui un gratte-ciel de La Défense (Hauts-de-Seine) haut de 186 mètres, sans assurance.
En un peu moins d'une heure, le "Spiderman" français a escaladé, sans corde, la façade lisse du bâtiment abritant le siège de Total, prenant au dépourvu les autorités qui n'avaient pas été prévenues de cette nouvelle ascension, selon son attachée de presse. "C'est extraordinaire ce qu'il fait. Il joue avec sa vie, mais c'est son métier je pense qu'il sait ce qu'il fait", commente Lydia, employée chez le pétrolier.
Comme plusieurs dizaines de ses collègues, la jeune femme est sortie de son bureau pour assister à la prouesse du quinquagénaire qui a entrepris cette ascension pour faire la promotion de son livre autobiographique.  Si les spectateurs massés sur le parvis l'ont applaudi une fois le sommet de l'immeuble atteint, certains restaient dubitatifs sur "l'utilité" de cette ascension, pourtant bien loin de son record établi, en mars 2011, sur la plus haute tour du monde, Burj Khalifa à Dubaï (828 mètres).
"Je trouve ça bête. Il donne le mauvais exemple et incite les plus jeunes à faire pareil", peste José qui, iPhone à la main, raconte en direct la scène à son interlocuteur. "J'ai peur pour lui, il prend beaucoup de risques. Il y a un côté très inconscient dans ce qu'il fait", ajoute Michel.
"Il n'y a rien d'inconscient dans ce que je fais. On est inconscient quand on n'a rien préparé", a dit à la presse Alain Robert après être descendu librement de son ascension. "Je suis comme un exemple pour la jeunesse,", a ajouté le quinquagénaire précisant qu'il effectuait des séminaires de motivation dans des universités.

"Je ne recommande rien à part de réaliser ses rêves", a-t-il conclu. Alain Robert avait déjà gravi un gratte-ciel de La Défense, la tour First (231 mètres), en mai 2012.

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