12/03/2014 09:55

Ségolène Royal perd son procès en diffamation contre Le Point

Ségolène Royal, présidente PS de Poitou-Charentes, a perdu mardi le procès en diffamation qu'elle avait intenté au Point, pour un article qui établissait un lien entre sa candidature aux législatives à la Rochelle et une subvention régionale accordée à la ville en 2011.

Dans son édition du 3 novembre 2011, l'hebdomadaire écrivait que Ségolène Royal avait "accordé une enveloppe de 12 millions d'euros pour agrandir le port" de La Rochelle, "adoptée en catimini". "A l'assemblée régionale, plusieurs élus, de la majorité comme de l'opposition, y voient une faveur faite à Maxime Bono", maire de la Rochelle, qui était aussi à l'époque député, "en échange de sa circonscription", affirmait Le Point.

Le même jour, ces affirmations avaient été reprises dans la revue de presse sur la chaîne LCP Assemblée nationale.

Mme Royal avait attaqué en diffamation les deux organes de presse et dénoncé dans un communiqué des allégations "fondées sur des inexactitudes flagrantes et portant gravement atteinte à l'exercice de ses fonctions".

Le tribunal correctionnel de Paris a jugé que "si l'intention qui est prêtée, par insinuation, à Ségolène Royal par les propos litigieux peut lui apparaître blessante et mensongère, elle ne saurait ainsi pour autant caractériser le délit de diffamation publique".

Mme Royal a ainsi été déboutée par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, qui a relaxé les prévenus.

La présidente du conseil régional de Poitou-Charentes avait été battue par Olivier Falorni lors du scrutin de 2012, dans une campagne marquée par le tweet de soutien à ce dernier par Valérie Trierweiler, alors compagne de François Hollande.

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Vos réactions

Portrait de DarkAngel
12/mars/2014 - 11h21

Ho la pauvre bichette

Portrait de ARTISAN3
12/mars/2014 - 10h58

Irréprochable, comme son ex.