Le PDG du Point, Franz-Olivier Giesbert, va quitter ses fonctions le 18 janvier pour devenir conseiller du journal, estimant ne plus être "l'homme de la situation", a-t-il annoncé mardi dans un entretien au site internet de Télérama.
"A partir du 18 janvier 2014, je deviens conseiller du journal. Je continuerai d'écrire des éditos et des articles, je donnerai un coup de main sur la une. Mais je n'irai plus systématiquement aux réunions. Je ne ferai pas le vieux papy qui emmerde tout le monde en disant +de mon temps...+", déclare-t-il, expliquant qu'il n'avait "plus l'âge d'avoir des fonctions exécutives". "J'ai vu couler des entreprises parce que le vieux patron, se croyant indispensable, n'arrivait pas à partir", ajoute FOG, qui avait annoncé qu'il quitterait ses fonctions le jour de ses 65 ans, le 18 janvier 2014.
"Je suis vraiment un type de l'écrit, j'adore le papier. Je ne comprends plus rien aux réunions sur le numérique. Je ne suis plus l'homme de la situation. Etre à la tête d'un journal, ça vous dévore. J'ai passé ma vie à ne pas dormir pour des histoires de ventes, de pub en baisse...", explique-t-il.
En réponse aux rumeurs de vente de l'hebdomadaire, détenu par François Pinault, il assure que "pour l'heure, Le Point va bien". "On a fait un million d'euros de résultats d'exploitation en 2013. C'est moins que l'année précédente (4 millions d'euros), mais on est en train de basculer sur le nouveau modèle: 20% des recettes publicitaires du Point viennent du numérique. Leur croissance est très forte", précise-t-il.
Contacté par l'AFP, l'hebdomadaire n'était pas encore en mesure de préciser qui remplacerait FOG et quel serait le futur organigramme du journal, le conseil d'administration n'ayant pas encore eu lieu.
Vos réactions
Il a décidé d'aller bosser chez Closer.
Très belle initiative, de sa part...Elkabbach (76 ans) devrait suivre cet exemple !
Il donne le bon exemple. Trop de journalistes se croient indispensables...
Il était temps et on ne le regrettera pas.
Dans son dernier édito par exemple, il prône la "fin du code du travail dans les entreprises de moins de 10 salariés " ! (recopié à la virgule près).
Et il a raison. Une petite boite de 10 salariés ne peut se permettre de se tromper dans le recrutement d'une seule personne, sous peine faute de ne pouvoir s'en séparer s'il ne fait pas l'affaire sans mettre en peril ses finances.
Malheureusement, un gouvernement de fonctionnaires, detaché de ce genre de preocupations ne peut le comprendre.
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