Le moral des ménages français légèrement meilleur en décembre

L’indicateur mesurant la confiance des consommateurs français a gagné un point en décembre, à 85 points, grâce à un léger recul de la peur du chômage, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques.

Cette amélioration s’explique en particulier par un regain d’optimisme quant à la situation économique générale en France, selon le communiqué publié mardi par l’Insee.

L’Insee souligne toutefois que la confiance des Français reste inférieure à sa moyenne de long terme, laquelle correspond à un indicateur à 100 points.

Cet indicateur repose sur deux grands piliers: d’une part l’opinion des consommateurs sur la situation économique générale, d’autre part leur avis sur leur situation personnelle.

En ce qui concerne la confiance des Français en leur situation personnelle, elle est, selon l’Insee, quasiment inchangée voire un peu dégradée, qu’il s’agisse de la situation financière personnelle, de la probabilité de faire des achats importants, ou de l’épargne (capacité à épargner ou opportunité d’épargner).

Le léger mieux de l’indice en décembre repose donc surtout sur la perception par les consommateurs de la situation économique en France.

«En décembre, l’opinion des ménages sur le niveau de vie futur en France s’améliore» et celle «sur le niveau de vie passé est stable», souligne l’Insee. Mais l’institut relativise en rappelant que, pour ces deux critères, les écarts entre optimistes et pessimistes «restent nettement inférieurs à leur moyenne de longue période».

Par ailleurs «les ménages sont à nouveau moins inquiets concernant l’évolution future du chômage», indique l’institut statistique, qui explique que le «solde correspondant perd 10 points en décembre, après avoir augmenté de 15 points en novembre.»

Ce léger apaisement des craintes sur la situation de l’emploi se manifeste alors même que le doute plane sur la promesse emblématique du gouvernement d’une inversion de la courbe du chômage.

Enfin les Français étaient en décembre, c’est-à-dire juste avant l’entrée en vigueur le 1er janvier d’une hausse de la TVA, un peu plus nombreux à croire à une augmentation des prix en 2014.