La Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) s'est inquiétée de "l'effacement progressif" à la télévision des programmes de musique et chanson, qui y sont "sacrifiées", après l'annonce récente de la disparition de plusieurs émissions musicales de France Télévisions.
"Douloureux printemps pour les émissions populaires liées à la musique et à la chanson française. +Chabada+ (sur France 3), +Taratata+, +CD'Aujourd'hui+ et +Hebdo Music Mag+ (sur France 2) disparaissent des écrans de France Télévisions.
Une hémorragie qui suscite depuis plusieurs semaines une mobilisation massive des professionnels de la musique, dont de très nombreux auteurs, compositeurs et éditeurs membres de la Sacem", a souligné celle-ci dans un communiqué.
"Investie sur la question de la musique à la télévision depuis plusieurs années, la Sacem se fait l'écho des inquiétudes de ses sociétaires.
Elle veillera avec une grande attention aux conditions dans lesquelles seront remplacées ces émissions", a-t-elle ajouté, précisant que, "depuis 2000, le volume de chanson diffusé sur les chaînes historiques a baissé de près de 30%" et même "de 52% sur France 2 entre 2000 et 2009".
Soulignant que la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, s'était engagée à initier une mission spécifique sur la place de la musique dans les médias, la Sacem dit espérer que cet engagement "se concrétisera dans les prochains jours".
Après l'arrêt de "Taratata" et "CD'Aujourd'hui", France 2 a annoncé cette semaine qu'elle allait lancer à la rentrée un nouveau rendez-vous musical, "Alcaline", qui se déclinera sous la forme d'une émission hebdomadaire le jeudi soir, un concert une fois par mois et un programme court quotidien.
Mme Filippetti a souligné qu'elle "veillerait à ce que la place de la culture et de la musique soit préservée sur le service public".
Vos réactions
Pour que la musique française soit représentée, elle doit être rémunérée par la SACEM. sauf que la SACEM ne rémunérère pas les auteurs-compositeurs proportionnellement, voire pas du tout. En voici la preuve pour les radios et les discothèques. www.auteurs-compositeurs.fr
France 2 se tire une balle dans la jambe
même plusieurs
C'est bien beau de dénoncer mais faut agir
Mais il existe une chaine musicale!! c'est D17!! meme si celle ci n'est pas une chaine publique, il faudrait peu etre bien lui demander de se remettre en question avec sa playlist de 30 titres qui passent en boucle toute la journee et nous passer le soir du comissaire moulin et des téléfims a deux balles..en croyant faire de l'audience avec ca. Et avoir les chocottes de diffuser des concerts a 20 h50!!
Une émission musicale sans animateur… le flop annoncé ! On a envie qu'il y ait de la vie sur un plateau, pas juste un enchaînement de musique
çà fait longtps que la musique n'est plus considérée comme un art mais plus comme un produit marchand. Alors avec ou sans animateur, la tv ne fait que vendre, çà changera rien au problème. Les maisons de disques ont eux même tué la poule au oeuf d'or et aujourd'hui avec ce flot de reprise en tout genre on n'est pas prêt de faire valoir la création pour relancer la machine.
Bof ça ne va rien changer pour les fans de rap, jazz, rock... à part pour ceux qui écoutent la varièté.
Bernard Miyet, président de la SACEM, l'organisme qui collecte les doits d'auteurs dans le domaine musical, révèle son salaire : 600.000 euros par an. Soit 50.000 euros par mois pour un job, qui franchement, n'a rien de tuant..
Et ce sont les mêmes qui pourchassent donc les commerçants pour leur faire verser quelques dizaines d'euros de plus par mois en échange de l'ambiance musicale.
la SACEM traque aussi les petites associations qui lors de leurs spectacles annuels oublient de déclarer un morceau de musique !
faut bien trouver les gogos
qui vont lui payer son salaire au meusieur
Bernard Miyet, président de la SACEM, l'organisme qui collecte les doits d'auteurs dans le domaine musical, révèle son salaire : 600.000 euros par an. Soit 50.000 euros par mois pour un job, qui franchement, n'a rien de tuant..
Et ce sont les mêmes qui pourchassent donc les commerçants pour leur faire verser quelques dizaines d'euros de plus par mois en échange de l'ambiance musicale.
la SACEM traque aussi les petites associations qui lors de leurs spectacles annuels oublient de déclarer un morceau de musique !
C'est bien joli de s'attaquer au piratage, mais si il n'y a plus d'offre ????
Une émission musicale sans animateur… le flop annoncé ! On a envie qu'il y ait de la vie sur un plateau, pas juste un enchaînement de musique
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