12/06/2013 15:45

La Licra présente une application pour dénoncer les tags racistes

En prenant une photo avec son smartphone, chaque citoyen peut dénoncer un tag raciste pour qu'il soit rapidement effacé grâce à une application mobile présentée mardi par la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra).

A l'heure où les réseaux sociaux, notamment Twitter, sont régulièrement accusés de faciliter la propagation de messages haineux, il est temps que les associations antiracistes portent "le combat sur la toile", a estimé Alain Jakubowicz, président de la Licra lors d'une conférence de presse.

"On a un peu de mal à venir au tout numérique (...) mais on ne lutte pas contre le racisme et l'antisémitisme au XXIe siècle comme avant", a-t-il ajouté en dévoilant "l'app'Licra", présentée comme la première application mobile antiraciste.

Grâce à cette application, les utilisateurs de smartphone pourront désormais photographier les inscriptions litigieuses qu'ils croiseront et transmettre le cliché, automatiquement géolocalisé, à la Licra.

Si le caractère raciste est avéré, la Licra transmettra immédiatement l'information aux services municipaux concernés pour qu'ils effacent le tag au plus vite.

L'application permet aussi de mettre des victimes ou des témoins d'actes racistes en relation avec le service juridique de l'association.

La ministre de l'Économie numérique Fleur Pellerin a salué cette "application d'intérêt public" qui, selon elle, montre que "le numérique peut aussi être utilisé comme un rempart contre la haine."

Un "laboratoire des usages de l'internet" sera d'ailleurs chargé de lancer à la rentrée des appels à projet pour soutenir d'autres applications d'intérêt public, a-t-elle ajouté.

Réaffirmant "la fermeté du gouvernement dans la lutte contre la propagation de messages haineux sur internet", la ministre a toutefois souligné ne "pas vouloir d'une censure" du net.

"L'internet n'est pas le mal absolu. C'est une technique en soi neutre", a-t-elle poursuivi en expliquant chercher "une solution négociée avec les grands réseaux sociaux" pour qu'ils "s'adaptent aux cultures juridiques et éthiques des pays où ils s'implantent".

Les réseaux virtuels basés aux Etats-Unis, notamment Twitter, s'abritent derrière le premier amendement de la Constitution américaine qui garantit la liberté d'expression, pour refuser de dénoncer les auteurs de propos racistes ou antisémites considérés comme délictueux en France.

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Vos réactions

Portrait de mistermigueule
13/juin/2013 - 18h41

Ca marche aussi pour le racisme anti-blanc j'espère !! Car c'est plus que répandu en France ...

 

Ahhhhhhhh mais non, j'oubliais : eux ils ont des excuses ... Puis la gauche les défend, donc le racisme anti-blancs ça n'existe pas ... Ces associations sont lamentables et portent une grande partie de l'échec de notre politique d'immigration et le statut d'intouchables dont profitent ses gens ! Mettez-vous vite au RAC !

Portrait de Anonne Y Mousse
13/juin/2013 - 02h45
Djo1 a écrit :

 

Les gens comme toi sont tous pareil, sous couvert d'un racisme anti-blanc, vous mettez en avant votre propre racisme. Vous êtes la lie de ce pays.

 

Aaah mais, qu'ils osent seulement ne pas valider la délation d'un acte anti-chrétien. Qu'ils osent !!

Portrait de Djo1
12/juin/2013 - 22h00
plopz a écrit :

Oui mais dans l'article il y a :

"...Si le caractère raciste est avéré..."

 

Tu sais bien qu'il y a que les blancs qui sont racistes voyons... Un "sale francais", "sale blanc", "sale babtou" (...) n'est pas raciste, juste une gentille taquinerie de "jeunes" qui s'amusent...

 

Les gens comme toi sont tous pareil, sous couvert d'un racisme anti-blanc, vous mettez en avant votre propre racisme. Vous êtes la lie de ce pays.

 

Portrait de Taomon
12/juin/2013 - 20h28

Ce sont ces meme associations qui hurlaient au loup lors de la sortie de l'application (je ne suis plus sur du nom) nommée Respecte la loi... où l'on pouvait dénoncer les femmes en burquas...

 

Les assocs de gôôôche ou les girouettes qui suivent le vent comme ça les arrangent !

Portrait de Anonne Y Mousse
12/juin/2013 - 16h46

Ah, très bien. Je ne me priverai pas d'en user et abuser à chaque fois que mes yeux verront une inscription anti-chrétienne et/ou anti-française !

Portrait de phix
12/juin/2013 - 16h21

Lorsque les anglais ont mis des photos de casseurs pour un appel à dénonciation, c'était présenté dans nos médias comme abusif,  symbole d'un passé à oublier, mais dans le cadre du racisme ça ne pose pas de problème d'éthique ?