08/01/2013 17:21

Le Centre national du cinéma organise les "assises du cinéma" le 23 janvier

La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, a indiqué lundi soir qu'elle avait chargé le Centre national du cinéma (CNC) d'organiser des "assises du cinéma" le 23 janvier pour discuter du système actuel du financement des films.

"Toutes les tribunes et les textes écrits" depuis le début de la polémique sur le salaire de certains acteurs français "montrent qu'il y a besoin de beaucoup de pédagogie et de transparence sur la manière dont on finance le cinéma en France", a déclaré la ministre, invitée du Grand Journal de Canal+.

"Donc j'ai demandé au CNC d'organiser des assises sur le financement du cinéma français le 23 janvier prochain. Ca permettra à tout le monde de se mettre autour d'une table et d'expliquer à quel point ce système est précieux", a-t-elle dit, tout en concédant qu'on pourrait "éventuellement" lui apporter "des améliorations".

"Le principe d'avoir un CNC qui prélève de l'argent sur le billet des films, notamment à très gros budget, et qui les redistribue, c'est un très bon principe", a-t-elle insisté.

Le CNC prélève 10,7% du prix de chaque billet d'entrée et redistribue cet argent en co-finançant des films, notamment les films d'auteur qui ne pourraient voir le jour sans cette contribution.

Aurélie Filippetti avait jugé samedi dans le journal Le Monde que le mode actuel de financement du cinéma français "est un mécanisme fin, juste, vertueux qui génère plus d'argent qu'il n'en prélève sur la filière". "Je veux maintenir cette logique", disait-elle.

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Vos réactions

Portrait de Koro
11/janvier/2013 - 08h18
Saint Igor a écrit :

Déjà rien que si tu dois commander un siège spécial pour Môssieur Depardiew Gerardovski ... ça grève le budget  !!!!

Est il necessaire de l'inviter ?

On peu s'en passer smiley

Portrait de Rimbaud
8/janvier/2013 - 23h04

Je trouve le système français le meilleur qu'il soit. le fait de donner ou prêter de l'argent sur un film, est par contre très discutable. La il y a des copains, des passe droit, des sujets de propagande, etc... qui ressemble a s'y méprendre au régime stalinien. Je pense que s'il y a un progrés a faire c'est dans le choix des sujets à aider. Mon Gégé lorsqu'il arrive en Russie, il y trouve la même chose : a savoir la propagande d'un parti, d'une culture du "moi je sais ce qu'il faut raconter" etc...  Il y aquelques années de cela, un jeune réalisateur avait fait le pari d'avoir une avance sur recettes, il a écrit le sujet, il a eu l'avance et il a tourné un autre film... C'est facile d'écrire sur les problèmes du chômeur, du malien ou du maghrebin qui quitte sa terre, etc... C'est beaucoup plus difficile de dénoncer le même malien ou maghrebin qui devient terroriste et voir en image les attentas de St Michel ou la rue de Rennes. 

A mon sens aujourd'hui il n'y a pas de cinéma inventif comme il l'a été dans les années 70 où Depardieu excellait cher Ferreri, Blier et tant d'autres. Comme l'a dit un acteur réalisateur aujourd'hui sur Canal, n'en déplaise à la classe politique, mais Gérard Depardieu, le petit mec qui avait le choix entre voyou ou artiste, il est devenu le symbole de la France, mieux que ça, il est aujourd'hui le symbole de la France Libre, d'une France occupée par des girouettes, qui me font regretter Sarko... c'est un monde.Gégé n'a pas choisi Londres,c'est son seul défaut, mais que l'on soit d'accord ou pas avec ses choix, c'est son droit. Il est comme tous ces grands hommes : nationalité ? Terrien.