16/08/2012 09:57

270 millions d'actions Facebook pourraient être vendues dès aujourd'hui

Plus de 271 millions d'actions de Facebook pourront être cédées à partir de jeudi, date qui clôt une période de blocage durant laquelle les actionnaires historiques du réseau social ne pouvaient vendre ces titres.

Le groupe avait indiqué lors de son introduction en Bourse avoir prévu plusieurs de ces périodes de blocage, destinées à éviter un afflux trop massif de titres sur le marché, l'expiration de la première d'entre elles étant fixé au 16 août.

Au total, 1,9 milliard d'actions pourraient être cédées dans les neuf prochains mois.

Selon l'analyste Scott Kessler de S&P Capital IQ, sont concernés par la première vague les personnes ou institutions qui possédaient déjà des titres au moment de l'introduction en Bourse de Facebook tels que le groupe informatique Microsoft, les sociétés à capital risque Accel Partners et Tiger Global Management, la banque Goldman Sachs et Peter Thiel, membre du conseil d'administration de Facebook.

Le patron du groupe, Mark Zuckerberg, ne sera en revanche autorisé à vendre ses parts qu'à partir de cet automne.

"S'il y a des ventes importantes de nos actions", le prix du titre "pourrait reculer", avertit la société dans ses documents officiels.

L'action du groupe a déjà beaucoup reculé depuis le début de sa cotation début mai à 38 dollars.

Elle a terminé la séance mercredi à 21,20 dollars, en hausse de 4,02%, après être descendu sous les 20 dollars début août.

Mais selon M. Kessler, les actionnaires autorisés à le faire "ne vendront pas ou alors très peu leurs titres".

Ils "ne devraient pas vraiment être motivés à céder leurs parts car ils pensent que le titre ne descendra pas davantage", a-t-il souligné.

Par ailleurs, un grand nombre d'entre eux "travaillent avec Facebook depuis plusieurs années et ils ont une vision à long terme" de la société.

Un autre analyste, Ken Sena d'Evercore, estime toutefois que jusqu'à 60% des actions éligibles pourraient être cédées.

Cela "va probablement faire peser une pression technique intensive sur les actions", a-t-il indiqué dans une note, relevant que les cours de sociétés de nouvelles technologies Groupon, LinkedIn et Zynga s'étaient particulièrement dépréciés "à peu près au moment de l'expiration de leur première période de blocage" après leur introduction en Bourse.

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Vos réactions

Portrait de Tooside
16/août/2012 - 12h17 - depuis l'application mobile

Facebook par ci, Facebook par là, ras le bol de Facebook j'ai l'impression de revivre le remake d'AB Production dans les années 90. Tout ça pour se rendre compte que c'est pas aussi rentable que ça, la vraie révolution serait de couper Internet et recommencer à communiquer Normalement.