Presse/imprimeries: désaccord sur le cadre des négociations

Les éditeurs de presse quotidienne nationale et les ouvriers du Livre sont en désaccord sur le cadre des négociations concernant les imprimeries, à l'issue d'une première réunion sur le sujet qui s'est tenue lundi, a-t-on appris mardi de sources concordantes.

Les états généraux de la presse ont recommandé à la presse quotidienne nationale et régionale de négocier pour définir un "nouveau contrat social" dans les imprimeries et réduire les coûts de production de 30 à 40%.

Lundi, le président du Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN, patronat), Francis Morel a indiqué aux syndicats qu'il souhaitait ouvrir des négociations en "remettant absolument tout à plat": les accords conclus en 2004 et 2005 (sur la réorganisation du travail dans les imprimeries), le temps de travail (congés payés...), le remplacement automatique des absences, les grilles salariales pour les nouveaux entrants...

L'objectif est de parvenir à une réduction des coûts de 40%, a indiqué Jean-Pierre Guérin, directeur des affaires sociales et techniques au SPQN.

"Il s'agit ni plus, ni moins d'une remise en cause du cadre de la convention collective des ouvriers de la presse", s'est insurgé le secrétaire général du SIP-CGT (rotativistes), Gérard Le Tréguilly. Les ouvriers du Livre devaient se rassembler mardi en début d'après-midi devant le siège du SPQN à Paris, où leurs représentants devraient être reçus.