11/12/2008 16:02

Projet de loi:les SDJ de France 2 et Radio France critiquent

Les Sociétés de Journalistes (SDJ) de France 2 et Radio France critiquent jeudi dans deux textes distincts le projet de loi sur l'audiovisuel public qui, selon elles, compromet l'indépendance de ces deux médias.  

Dans une tribune publiée jeudi par Le Monde, les neuf membres du bureau de la SDJ de France 2 se déclarent "humiliés" par le projet de nomination directe du président de France Télévisions par le président de la République, qui "met à mal", selon elle, la démocratie en France.   De son côté, la SDJ de Radio France, qui regroupe les journalistes de France Inter, France Info, France Culture, FIP, France Bleu, Le Mouv' et la rédaction multimédia, estime dans un communiqué que ce projet de loi "constitue une grave régression", qui remet "en cause l'indépendance de nos chaînes".  

Adopté le 4 décembre par l'Assemblée nationale l'article du projet de loi qui institue la nomination directe du président de France Télévisions par l'exécutif "nous humilie et met à mal la démocratie dans notre pays", écrit la SDJ de France Télévisions.  

"La catastrophe programmée se réalise: la télévision publique n'aura plus la capacité de résister au pouvoir du chef de l'Etat, ni les moyens de vivre", assurent les journalistes de France 2.  

La SDJ dénonce également le mode de financement imaginé par le projet. "Comme il était également prévisible, un montage financier insuffisant et aléatoire va nous faire dépendre du bon vouloir de nos gouvernants et de nos concurrents", écrivent les signataires.  

Ils estiment que le projet de loi menace en outre "un secteur tout entier, plus important que l'aéronautique", celui de la production audiovisuelle, "avec ses 200.000 emplois".  

Pour sa part, la SDJ de Radio France souligne que l'Etat "nommera directement les présidents de France Télévisions et de Radio France" si le projet est définitivement adopté.  

Selon les journalistes de Radio France, les chaînes où ils travaillent composent "une radio publique, pas une radio d'Etat" et ses journalistes "doivent des comptes aux auditeurs" et "pas au pouvoir politique". La SDJ estime que le projet constitue une "grave régression".

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Vos réactions

Portrait de MITEL
12/décembre/2008 - 10h10

Ambre est ce que l' on vous a appris de respecter votre prochain, car dire qu' Audrey Pulvar manque de neutralité s' est de la désinformation car derrière elle il y a une rédaction et un rédacteur en chef. Un peu de tolérance svp.

Portrait de Ambre
11/décembre/2008 - 20h36


Pulvar m'horripile ! Quelle femme agressive ! Sans compter son manque de neutralité !

Portrait de Ambre
11/décembre/2008 - 20h35


Exact, bravo de le faire savoir !

Portrait de Ambre
11/décembre/2008 - 20h34

Toutes ces radios autour de Radio France !! Comme si on avait besoin de tout ça ! Ca coûte un prix fou aux contribuables pour avoir une messe marxiste la majeure partie du temps.:roll:

Portrait de Napolitique
11/décembre/2008 - 18h26

N'importe quoi ! Les membres du BBC Trust et son président ne sont en aucun cas nommés par le gouvernement qui n'a pas son mot à dire ni pour les structures de contrôle, ni pour la direction de la BBC...

Portrait de Napolitique
11/décembre/2008 - 18h04

N'ayez crainte TF1 et M6 continueront de nourrir les cerveaux disponibles pour leurs merveilleux annonceurs de Mc Do, Coca et autres merveilles de la gastronomie pour couch potatoes afin qu'ils puissent continuer de s'engraisser tranquillement...

Portrait de MITEL
11/décembre/2008 - 17h51

Que d' intolérances dans ces messages.

Portrait de casidomo
11/décembre/2008 - 17h03

La réforme a au moins un intérêt, celui d'ouvrir les yeux à ceux qui croyaient que les infos de FT étaient apolitiques et objectives. Quand on entend Pulvar lire le prompteur sur FR3, vous percevez à travers le ton qu'elle y met sa couleur politique (de gauche bien sur).