25/01/2008 17:16

L’Elysée annonce un groupe de travail avec les anti corridas

La Société Protectrice des Animaux (SPA), le Comité Radicalement Anti-Corrida (CRAC) et la Fédération de Liaison Anti Corrida, à l'issue de nombreux contacts avec l’Elysée, viennent de recevoir un courrier de Cédric GOUBET, Chef de Cabinet de Monsieur le Président de la République, en date du 17 janvier, pour annoncer la constitution d’un groupe de travail sur la corrida et le projet de l'interdire aux mineurs de moins de 16 ans. 

C’est après de nombreuses discussions avec la SPA que Nicolas SARKOZY a pris cette décision alors qu'un premier courrier, adressé à certains particuliers et aux pro-corridas, avait d'abord rejeté la démarche des associations anti corridas.

« Nous sommes heureux de voir que le Président de la République a pris en compte notre demande de débat. Cela fait longtemps que nous attendions que ce sujet puisse être abordé sans tabou. Nous espérons que ce groupe de travail parviendra dans les meilleurs délais à interdire les corridas aux mineurs de moins de 16 ans.» déclare Caroline LANTY, Présidente Nationale de la SPA.

La SPA, le CRAC et la FLAC annonceront dans les semaines qui viennent de nombreuses actions contre la corrida.

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Vos réactions

Portrait de nat301
1/février/2008 - 19h16

Dossier sur le "Premier Tiers"....de la pique à la baudruche
Par Thomas Thuries.

Jadis, le premier tiers avait pour vocation de canaliser le toro de combat et de régler son port de tête avec un procédé qui permettait de juger de sa bravoure. En 2007, au sortir d’une arène, la phrase parait d’un autre âge, pratiquement sans rapport avec la réalité du premier tiers actuel.
N’étant pas d’un âge canonique, ce référent s’étaye plus par la lecture que sur mon expérience propre. Mais qu’importe, la conception du premier tiers selon les traités parait à des années lumières de la réalité présente.

La tauromachie a évolué, c’est un fait. Se complaire dans le passé et nier son évolution parce que celle-ci ne nous convient pas ne fait pas avancer le débat. Pire, une telle vue, rétrograde par définition, reviendrait à nier une tauromachie vivante. Cependant, s’il est évident qu’une activité doit évoluer avec son temps, le sens, lui, doit perdurer. Le sens, la logique, l’aspect légitime des étapes de la lidia doivent non seulement subsister mais guider les changements.
Or, que reste-il aujourd’hui de l’esprit des tiers de piques d’hier ? Dans la plupart des cas, rien, si ce n’est une pique d’acier, un toro, un cheval et un piquero. Les acteurs sont restés mais leur esprit a bien changé. Non, pas évolué, changé. Car l’attitude irrespectueuse de la plupart des picadors actuels ne peut se nourrir dans le glorieux passé des « varilargueros » d’antan. Tout comme la niaiserie sans force de nos toros ne peut revendiquer la violence sauvage des toros d’hier. Qui cherche aujourd’hui à régler un port de tête ? Qui cherche aujourd’hui à focaliser l’attention d’un toro de combat ? Qui cherche aujourd’hui à étalonner la bravoure ? Autant de questions qui sont exclues des préoccupations des professionnels et ce pour des raisons multiples.

La première tient dans l’évolution du toro de combat. Canaliser un toro ? Mais pourquoi faire ? Le toro moderne sort pré-réglé, sans excès de sauvagerie. Point besoin alors de centrer son attention et son attitude folle. De même pour le port de tête. Tel un animal dressé, le toro moderne est bien élevé et n’agite pas plus que de raison ses défenses. Montrer sa bravoure alors ? Mais qui donc cela peut bien intéresser ? De toute façon, même si sa bravoure l’anime, ses forces ne lui permettent pas de se révéler.
Avec un tel animal, peut-on exiger un tiers comme dans le passé ? Non, évidement non.

Une autre raison de la décrépitude du premier tiers tient dans la déconsidération de la lidia. Il est vrai que celle-ci découle de la dégénérescence du toro de combat, qui en a réduit son utilité. Mais bien que le tableau noir, décrit ci-dessus, soit coutumier, tous les toros ne sont pas ainsi. Il y a d’autres TOROS, qui eux, revendiquent fièrement les gènes de leurs ancêtres. En disant cela, soyons clairs, je ne pense pas exclusivement aux élevages toristas, mais également aux ganaderias dites modernes et dont les patronymes ornent les cartels des grandes arènes. J’ai déjà vu des toros des devises de Fuente Ymbro, Alcurrucén, Jandilla, Los Bayones, El Ventorillo, Nuñez del Cuvillo et même Zalduendo qui feraient pâlir de jalousie les toros des fers les plus durs. A ces toros là, appliquer la lidia a un sens et bien au contraire, c’est les lidier comme les autres qui n’a aucun sens. Et c’est là ma principale critique des toreros actuels.
En se situant dans le contexte actuel, comment blâmer un torero de ne pas lidier un toro moderne, comme ses prédécesseur lidiaient les « toros antiguos » ? Comment lui reprocher de ne pas faire piquer deux fois un toro qui s’agenouille avant même l’entrée du groupe équestre dans le ruedo ? Raisonnablement ce n’est pas possible. La critique est simplement l’existence de ce type de bétail, impropre à la lidia dans les canons du passé. Par contre, à l’inverse, comment excuser un torero qui n’accorde pas au vrai TORO BRAVO l’honneur d’être combattu dans les règles ? Aucune excuse n’est valable, d’autant plus que ces toros sont rares, les gâcher est un véritable crime de lèse-majesté.

Oui, le tiers de pique actuel est un véritable crime. Oublions le toro moderne et décrivons un tiers de pique comme il s’en pratique tous les jours (si on a encore la chance de voir sortir un véritable toro). Le toro est placé excessivement proche du cheval, à la limite de la distance réglementaire (voir au delà), afin de diminuer au maximum l’impact. Car, si dans le passé, la pique se déroulait avant l’impact, aujourd’hui tout se passe après : Sans élan, le toro est impuissant dans le peto, enfermé, il ne trouve aucune prise, tente de pousser, de soulever, mais ne peut que faire reculer de quelque pas ses adversaires au péril d’un effort extrêmement violent. Tout à coup épuisé, le toro s’arrête et reste collé au peto sans bouger. Le torero attend quelques instants, histoire de voir si le toro est bien vide, qu’il ne lui reste plus aucune force pour effectuer la moindre relance. Alors, sûr du verdict, il part chercher le toro. La seconde rencontre n’est qu’illusion, le toro restant au contact du cheval, sans esquisser la moindre poussée.
Tel est notre premier tiers actuel. Il s’agit d’une entreprise de diminution, sans honneur, qui ne valorise pas les combattants. Nous sommes là, bien loin, des textes des manuels de tauromachie, mais nous somme aussi et surtout dans la réalité de l’aficionado du 21 siècle.

Renaud Maillard le rappelait il y a peu dans ces mêmes colonnes, il y a trois facteurs de diminution physique du toro lors du premier tiers, l’impact de la pique, la saignée et la poussée. De nos jours, seul ce dernier point est utilisé, mais à l’excès. Toute la force du toro se dissipe dans la poussée, et de surcroît, non dans une poussée valorisée, mais étouffée.
Il est parfois délicat lors d’une pique mal placée de prendre parti contre le piquero ou contre le torero. Même si le premier répond théoriquement aux ordres du second, les rapports hiérarchiques sont parfois surprenants, d’autant plus si le torero est peu influant ou s’il s’agit d’un novillero. Tenir rigueur au novillero du comportement du piquero, même si ce raisonnement s’inscrit dans une certaine logique, est dans les faits parfois cruel et injuste. Mais il n’est point de doute sur la responsabilité du torero qui attend, bras croisés à quelques mètres du cheval, que le toro « se vide ». Cette attitude est éthiquement scandaleuse et franchement impardonnable.

A n’en pas douter, et contrairement à ce que l’on voudrait bien nous faire croire, c’est nous le public qui dirigeons l’évolution de la tauromachie. Croyez-vous qu’un torero va faire des efforts s’il est persuadé que le public ne sait pas valoriser son geste ? La lidia des cuadrillas est-elle la même à la Real Maestranza de Caballeria de Sevilla qu’ailleurs ? Le public directement ou indirectement dicte l’attitude des toreros. Actuellement, peu importe ce qui ce passe avant de prendre « les trastos », ce qui compte est la faena et nous pâtissons de cette position. Mais si nous prenions en considération l’ensemble du spectacle pour valoriser une « actuacion », alors l’attitude des toreros serait tout autre. Leur but est de nous plaire, contenter le public pour se faire un public. Si leur attitude passive et coupable lors du premier tiers leur était reprochée, celle-ci changerait…pour sûr.

Notre toro est devenu une baudruche. Tel un ballon de baudruche se vide tenu entre deux doigts de la main, hurlant son déshonneur. Le toro de combat s’épuise à lutter contre des moulins à vents. Alors que la philosophie ancestrale, la lidia, pousserait à lâcher le ballon dans les airs afin qu’il vive tout en se vidant progressivement, exprimant avec honneur une vie fugace à travers de multiples tourbillons qui nous resteraient dans la rétine.
Le même concept tendrait à présenter le toro à une distance raisonnable du cheval et à le sortir peu de temps après le contact. Ceci permettrait de lui éviter de gâcher ses forces inutilement et de récidiver encore et encore. Avec honneur, le toro combattrait et cet honneur lui serait alors rendu en le laissant s’exprimer. Alors combien de toros braves qui se dégonflent actuellement sur la première pique retrouverait-on ? Dans l’application actuelle de la tauromachie, les dogmes du passé ne peuvent être pris en considération tant il est certain que la façon de piquer les toros influe sur leur bravoure. Demandons de nouveaux concepts ou retrouvons la philosophie du passé. Adaptons la lidia actuelle aux grands principes du combat de toros ou cherchons de nouveaux dogmes, plus modernes où l’art remplace le combat. Je ne serai pas de ce dernier combat mais de celui du retour de la logique, celle décrite par Pepe Hillo et qui a permis depuis deux siècles à des milliers de toreros d’estoquer avec tous les honneurs le Taurus Ibericus. Mes amis, soyez de ce défi. Nous avons notre rôle à jouer. A nous de gonfler les toreros pour stopper l’ère du toro baudruche.

Portrait de nat301
1/février/2008 - 19h15

Dossier sur le "Premier Tiers"....de la pique à la baudruche
Par Thomas Thuries.

Jadis, le premier tiers avait pour vocation de canaliser le toro de combat et de régler son port de tête avec un procédé qui permettait de juger de sa bravoure. En 2007, au sortir d’une arène, la phrase parait d’un autre âge, pratiquement sans rapport avec la réalité du premier tiers actuel.
N’étant pas d’un âge canonique, ce référent s’étaye plus par la lecture que sur mon expérience propre. Mais qu’importe, la conception du premier tiers selon les traités parait à des années lumières de la réalité présente.

La tauromachie a évolué, c’est un fait. Se complaire dans le passé et nier son évolution parce que celle-ci ne nous convient pas ne fait pas avancer le débat. Pire, une telle vue, rétrograde par définition, reviendrait à nier une tauromachie vivante. Cependant, s’il est évident qu’une activité doit évoluer avec son temps, le sens, lui, doit perdurer. Le sens, la logique, l’aspect légitime des étapes de la lidia doivent non seulement subsister mais guider les changements.
Or, que reste-il aujourd’hui de l’esprit des tiers de piques d’hier ? Dans la plupart des cas, rien, si ce n’est une pique d’acier, un toro, un cheval et un piquero. Les acteurs sont restés mais leur esprit a bien changé. Non, pas évolué, changé. Car l’attitude irrespectueuse de la plupart des picadors actuels ne peut se nourrir dans le glorieux passé des « varilargueros » d’antan. Tout comme la niaiserie sans force de nos toros ne peut revendiquer la violence sauvage des toros d’hier. Qui cherche aujourd’hui à régler un port de tête ? Qui cherche aujourd’hui à focaliser l’attention d’un toro de combat ? Qui cherche aujourd’hui à étalonner la bravoure ? Autant de questions qui sont exclues des préoccupations des professionnels et ce pour des raisons multiples.

La première tient dans l’évolution du toro de combat. Canaliser un toro ? Mais pourquoi faire ? Le toro moderne sort pré-réglé, sans excès de sauvagerie. Point besoin alors de centrer son attention et son attitude folle. De même pour le port de tête. Tel un animal dressé, le toro moderne est bien élevé et n’agite pas plus que de raison ses défenses. Montrer sa bravoure alors ? Mais qui donc cela peut bien intéresser ? De toute façon, même si sa bravoure l’anime, ses forces ne lui permettent pas de se révéler.
Avec un tel animal, peut-on exiger un tiers comme dans le passé ? Non, évidement non.

Une autre raison de la décrépitude du premier tiers tient dans la déconsidération de la lidia. Il est vrai que celle-ci découle de la dégénérescence du toro de combat, qui en a réduit son utilité. Mais bien que le tableau noir, décrit ci-dessus, soit coutumier, tous les toros ne sont pas ainsi. Il y a d’autres TOROS, qui eux, revendiquent fièrement les gènes de leurs ancêtres. En disant cela, soyons clairs, je ne pense pas exclusivement aux élevages toristas, mais également aux ganaderias dites modernes et dont les patronymes ornent les cartels des grandes arènes. J’ai déjà vu des toros des devises de Fuente Ymbro, Alcurrucén, Jandilla, Los Bayones, El Ventorillo, Nuñez del Cuvillo et même Zalduendo qui feraient pâlir de jalousie les toros des fers les plus durs. A ces toros là, appliquer la lidia a un sens et bien au contraire, c’est les lidier comme les autres qui n’a aucun sens. Et c’est là ma principale critique des toreros actuels.
En se situant dans le contexte actuel, comment blâmer un torero de ne pas lidier un toro moderne, comme ses prédécesseur lidiaient les « toros antiguos » ? Comment lui reprocher de ne pas faire piquer deux fois un toro qui s’agenouille avant même l’entrée du groupe équestre dans le ruedo ? Raisonnablement ce n’est pas possible. La critique est simplement l’existence de ce type de bétail, impropre à la lidia dans les canons du passé. Par contre, à l’inverse, comment excuser un torero qui n’accorde pas au vrai TORO BRAVO l’honneur d’être combattu dans les règles ? Aucune excuse n’est valable, d’autant plus que ces toros sont rares, les gâcher est un véritable crime de lèse-majesté.

Oui, le tiers de pique actuel est un véritable crime. Oublions le toro moderne et décrivons un tiers de pique comme il s’en pratique tous les jours (si on a encore la chance de voir sortir un véritable toro). Le toro est placé excessivement proche du cheval, à la limite de la distance réglementaire (voir au delà), afin de diminuer au maximum l’impact. Car, si dans le passé, la pique se déroulait avant l’impact, aujourd’hui tout se passe après : Sans élan, le toro est impuissant dans le peto, enfermé, il ne trouve aucune prise, tente de pousser, de soulever, mais ne peut que faire reculer de quelque pas ses adversaires au péril d’un effort extrêmement violent. Tout à coup épuisé, le toro s’arrête et reste collé au peto sans bouger. Le torero attend quelques instants, histoire de voir si le toro est bien vide, qu’il ne lui reste plus aucune force pour effectuer la moindre relance. Alors, sûr du verdict, il part chercher le toro. La seconde rencontre n’est qu’illusion, le toro restant au contact du cheval, sans esquisser la moindre poussée.
Tel est notre premier tiers actuel. Il s’agit d’une entreprise de diminution, sans honneur, qui ne valorise pas les combattants. Nous sommes là, bien loin, des textes des manuels de tauromachie, mais nous somme aussi et surtout dans la réalité de l’aficionado du 21 siècle.

Renaud Maillard le rappelait il y a peu dans ces mêmes colonnes, il y a trois facteurs de diminution physique du toro lors du premier tiers, l’impact de la pique, la saignée et la poussée. De nos jours, seul ce dernier point est utilisé, mais à l’excès. Toute la force du toro se dissipe dans la poussée, et de surcroît, non dans une poussée valorisée, mais étouffée.
Il est parfois délicat lors d’une pique mal placée de prendre parti contre le piquero ou contre le torero. Même si le premier répond théoriquement aux ordres du second, les rapports hiérarchiques sont parfois surprenants, d’autant plus si le torero est peu influant ou s’il s’agit d’un novillero. Tenir rigueur au novillero du comportement du piquero, même si ce raisonnement s’inscrit dans une certaine logique, est dans les faits parfois cruel et injuste. Mais il n’est point de doute sur la responsabilité du torero qui attend, bras croisés à quelques mètres du cheval, que le toro « se vide ». Cette attitude est éthiquement scandaleuse et franchement impardonnable.

A n’en pas douter, et contrairement à ce que l’on voudrait bien nous faire croire, c’est nous le public qui dirigeons l’évolution de la tauromachie. Croyez-vous qu’un torero va faire des efforts s’il est persuadé que le public ne sait pas valoriser son geste ? La lidia des cuadrillas est-elle la même à la Real Maestranza de Caballeria de Sevilla qu’ailleurs ? Le public directement ou indirectement dicte l’attitude des toreros. Actuellement, peu importe ce qui ce passe avant de prendre « les trastos », ce qui compte est la faena et nous pâtissons de cette position. Mais si nous prenions en considération l’ensemble du spectacle pour valoriser une « actuacion », alors l’attitude des toreros serait tout autre. Leur but est de nous plaire, contenter le public pour se faire un public. Si leur attitude passive et coupable lors du premier tiers leur était reprochée, celle-ci changerait…pour sûr.

Notre toro est devenu une baudruche. Tel un ballon de baudruche se vide tenu entre deux doigts de la main, hurlant son déshonneur. Le toro de combat s’épuise à lutter contre des moulins à vents. Alors que la philosophie ancestrale, la lidia, pousserait à lâcher le ballon dans les airs afin qu’il vive tout en se vidant progressivement, exprimant avec honneur une vie fugace à travers de multiples tourbillons qui nous resteraient dans la rétine.
Le même concept tendrait à présenter le toro à une distance raisonnable du cheval et à le sortir peu de temps après le contact. Ceci permettrait de lui éviter de gâcher ses forces inutilement et de récidiver encore et encore. Avec honneur, le toro combattrait et cet honneur lui serait alors rendu en le laissant s’exprimer. Alors combien de toros braves qui se dégonflent actuellement sur la première pique retrouverait-on ? Dans l’application actuelle de la tauromachie, les dogmes du passé ne peuvent être pris en considération tant il est certain que la façon de piquer les toros influe sur leur bravoure. Demandons de nouveaux concepts ou retrouvons la philosophie du passé. Adaptons la lidia actuelle aux grands principes du combat de toros ou cherchons de nouveaux dogmes, plus modernes où l’art remplace le combat. Je ne serai pas de ce dernier combat mais de celui du retour de la logique, celle décrite par Pepe Hillo et qui a permis depuis deux siècles à des milliers de toreros d’estoquer avec tous les honneurs le Taurus Ibericus. Mes amis, soyez de ce défi. Nous avons notre rôle à jouer. A nous de gonfler les toreros pour stopper l’ère du toro baudruche.

Portrait de nat301
1/février/2008 - 19h13

Comment massacrer un taureau dans le ruedo?

Nous connaissons tous les recettes permettant de préparer un taureau aux triomphes insipides auxquels nous avons pris l'habitude d'assister : gommage des aspérités indésirables de la caste, coiffage des cornes, voire méthodes plus inavouables encore si le sujet se montre particulièrement récalcitrant.

Abordons à présent quelques moyens simples de réduire à néant les efforts déployés par l'éleveur pendant quatre ou cinq ans pour produire un taureau de combat, mais cette fois dans le ruedo, dans le cas (de plus en plus rare en pratique) où celui-ci, en dépit de l'application des recettes précédemment évoquées, ressemblerait encore trop, lors de sa sortie, à un véritable taureau de combat.

Prenons par exemple un taureau encasté de Sanchez Fabres, d'encaste Santa Coloma (rama Coquilla) qui, comme les novillos lidiés récemment à Saint-Martin de Crau en ont apporté la preuve, ont parfois le mauvais goût de se montrer tel.

Dès sa sortie des chiqueros, sans perdre une minute qui pourrait lui permettre de se remettre du stress accumulé pendant son transport et son séjour dans les corrales, chargez vos peones d'attirer son attention en le citant à l'abri du burladero.

Le bicho, selon toute vraisemblance, répondra auxdites sollicitations sans se faire prier. Il suffira alors de le faire taper contre les planches pendant de très longues minutes, afin qu'il y épuise ses forces.

Si la méthode est mise en œuvre avec succès, on obtient alors un taureau très largement affaibli, voire, avec un peu de réussite, handicapé, et dans tous les cas ayant laissé une partie importante de son moral sur le burladero. Les individus aux cornes dites pudiquement "fragiles" peuvent aussi abandonner, lors de l'exercice, une partie supplémentaire de leur substance. Cet aspect n'est pas déterminant s'agissant de Coquillas, mais pour des opposants issus d'autres origines, cela peut s'avérer intéressant.

Et le tour est joué ! En un tournemain, vous obtenez un taureau moribond, sans vous mettre le public à dos, et si plus rien ne peut en être tiré, ce ne sera pas de votre faute.

Le taureau, dans la presse du lendemain, sera qualifié de violent à sa sortie, puis allant de mas a menos, se révélant ensuite impropre à la lidia moderne.

A suivre...

Portrait de milindon
29/janvier/2008 - 15h32

crepez vous le chignon ou autres choses( pour les mâles)...mais laissez les bêtes tranquilles. Cessons de les méler à nos folies d'humains en mal de sensations fortes. de quel droit obligeons nous un taureau à combattre face à un clown grotesque et cruel.
La corrida est un combat déloyal, ubuesque, bête et méchant.

Portrait de ptit ben
29/janvier/2008 - 13h47

Oui au maintient de la Corrida. Le reste, c'est un combat d'arrière-garde....
Vous mangez de la viande ??:lol:
Si on peut même plus voir une corrida, où va t-on ?

Portrait de nat301
29/janvier/2008 - 13h43

A Fredbac, .. Tu n'acceptes pas de voir des toréros manquer de respect à l'animal.. Mais rien que de contraindre cet animal à combattre est déjà un manque de respect!..
et bonne année aussi...sans corridas!

Portrait de fredbac
29/janvier/2008 - 13h24

Nat, j'avais oublié à propos du costume du torero, c'est vrai les paillettes n'apportent que de l'esthetisme par contre la façon dont est fabriqué ce costume est bien aprticulière est adapté à la tauromachie. Et puis la souffrance n'est pas banalisé, je n'accepte pas de voir des toreros manquer de respect a l'animal même si le résultat final est le même. Bon je vais arrêter de laisser des messages ici car comme je l'ai dit dans mon premier message je ne comprends pas pourquoi cet article est sur un site média.
Et puisq'il est encore temps passe Nat tout de même une très bonne année 2008.

Portrait de fredbac
29/janvier/2008 - 13h20

nat, je comprends tout a fait ton choix qui est respectable, par contre quand tu dis que les anti corridas en veulent pas toucher aux traditions françaises, malheureusement c'est faux (même si toi tu fais bien la différence). Combien d'organisateurs se trouvent face à des anti corridas lors de jeux taurins ou la vedette est le taureau. Pour ma part j'ai même assisté à un taureau piscine avec une anti qui hurlait à bas les corridas. Je sais des fous furieux sans aucune connaissance il y en a partout et même dans le milieu de la corrida. Au fait dans le journal al Provence edition d'Arles de ce matin il y a un echo de Bernard Laporte présent à Arles hier soir qui dit que ce devrait être de la responsabilité des parents et de laisser le choix à tout le monde. Je partage completement cet avis et que cela ne nous empeche pas de faire la fête dans les rues pour les ferias de l'année 2008

Portrait de nat301
29/janvier/2008 - 12h47

A Fredbac, on ne veut pas la suppression de traditions, les courses libres (abrivados, encierro, razetteurs...) ne me dérangent pas, et celles-là sont bien françaises, pas comme la corrida qui est elle, espagnole.
Alors au nom de cet enjeu économique, nous devrions continuer à torturer un animal... il paie cher la facture le pauvre taureau!
Vaut mieux voir cette race de taureaux disparaître que plutôt la voir finir torturer dans une arène,; de toute façon, arrêtez l'hypocrisie car cette race n'existe que pour des fins économiques et pour le plaisir de quelques personnes; bichonner hypocritement une bête pendant 4/5 ans pour l'envoyer dans l'enfer cloisonné de l'arène... non merci.
Quant au président, rien ne l'empêche d'avoir une prise de conscience et puis il n'est pas le seul, il y a des gens qui s'occupent et se préoccupent du bien-être animal, il faudra bien qu'il s'accomode aussi de ce qui peut être juste, les mentalités évoluent et le bien-être animal est de plus en plus pris en compte; de toute façon comme je l'ai déjà dit quoiqu'il en soit nous n'abandonnerons jamais ce combat et mettrons les bouchées doubles, c'est une certitude.
Crois-tu qu'aimer assister à un spectacle où l'on contraint une bête à se battre dans un endroit où elle n'a d'autres choix que de se plier à l'exigence et au bon vouloir de l'homme qui de surccroît la torture est quelquechose de bien?
Si je comprend bien tu es fils d'aficionados, comme tout ces enfants tu as connu très tôt ce milieu où la souffrance est banalisée ou occultée et où la compassion n'existe pas... je ne t'envie pas.
Moi j'ai vu une corrida (du moins le dernier taureau parce-que gratuit) à Nîmes quand j'avais 17 ans, (je ne suis pas née dans ce milieu), et je peux te dire que suite à ce "spectacle", j'ai passé quelques nuits blanches; l'image de la tête du taureau se soulevant à chaque coups de puntilla.. m'a carrément traumatisée, l'image du taureau tombant sur ses genoux ..m'a fait pitié, l'image du taureau sortant sa langue avec son air hagar ne comprenant pourquoi ces hommes le tourmentaient de la sorte, tous avec leur cape le faisant tournoyer inlassablement..m'a fait pleurer; Je n'ai pas été endormie par toute cette esthétisation et cette histoire de mythologie, tout ça n'est que foutaise...au diable la corrida!
" un combat de boxe en costard cravate...", rien à voir, les mecs sur un ring ont la tenue adéquates, ils sont habillés en fonction de leur pratique; à quoi bon mettre des paillettes et des couleurs pour mettre à mort un animal....tout ça n'est que blabla... il est temps de remettre les pieds sur terre! Arrêtez de rêver ou de fantasmer sur le DOS de ce pauvre animal!

Portrait de fredbac
29/janvier/2008 - 10h17

Je ne vois pas quoi te répondre car la corrida c'est un tout, imagines un combat de boxe en costard cravate, un film d'époque en costume d'aujourd'hui, un photographe sans appareil photo. Je pourrais en trouver d'autres . Personnellement j'ai vu ma première corrida j'étais bébé et cela ne m'a pas traumatisé. J'ai rencontré de combreuses personnes n'aimant pas cela sans jamais avoir vu de corrida. Je respecte leur choix et n'essai pas de les convaincre que c'est bien, par contre je leur demande de ne pas me dire que ce que j'aime c'est mal. Et puis concernant notre présdent (spectateur assidu de corridas) je ne vois pas comment il pourrait expliquer que lui et des ministres de son gouvernement assistent à des corridas et interdire la pratique en France. De toute façon, je crois que ce débat existera toujours et que chacun restera sur ces positions. Ah j'oubliais un détail si un jours les corridas disparaissaient, il faut s'attendre à la disparition de la race des taureaux de corridas, est ce que c'est la fin d'une race que vous souhaitez ? Aujourd'hui la corrida est aussi un enorme enjeu économique les grandes villes du sud attirent chaque année des millions de visiteurs qui n'assistent pas tous aux corridas et pourtant sans ces dernières, les grandes feria n'auraient pas lieu. Alors quand on souhaite la suppression de traditions (puisque les corridas ne sont pas les seules concernées mais tous les "jeux" taurins) proposez des solutions économiques et écologiques.

Portrait de nat301
28/janvier/2008 - 20h50

A fredbac, je reconnais que les antis exagèrent par moment et cela ne nous rend pas service, j'en suis consciente; toujours est-il que sur le fond ils ont raison, ils refusent la torture point barre.
Je vois que tu n'as pas toujours réagis à mon post du 28 00:47!
En ce qui concerne les propos du président rien n'ai encore définitif, mais toujours est-il que s'il reste sur sa position, les antis ne s'arrêtront pas pour autant et mettront les bouchées doubles, le combat ne s'arrêtera certainement pas là!

Portrait de fredbac
28/janvier/2008 - 19h54

et pour toi nat effectivement mes arguments sont purement techniques mais des vérités contrairements aux nombreux mensonges des anti corridas sinon que penses tu de cette lettre émanant de l'Elysée ? : Suite aux courriers reçus , le Président de la République m'a chargé de répondre à ces lettres.
Vous avez sollicité du Chef d'État votre désir pour que la corrida soit interdite aux mineurs de moins de 15 ans.
La corrida est une tradition à laquelle sont profondément attachés nos compatriotes dans différents territoires français. Ignorer cette tradition est considéré par ces populations comme un affront et un refus de leur identité. Opposer une partie de la Communauté nationale à l'autre serait la pire de politiques

Portrait de fredbac
28/janvier/2008 - 19h51

Chers amis des animaux je vous conseille de suivre ce lien : http://torofstf.com/infos2007/biteback.htm

Portrait de mat37
28/janvier/2008 - 15h38

vous aimez la torture des animaux, allez faire la guerre, ils ont rien demandés les animaux, pour une guerre il y a deux camps face à face, si vous la faites vous pourrez toujours vous venger si vous aimez torturer. Vous etes pour les plus fort, moi je prends la défense des plus faibles ( et les animaux n'ont rien demandés à ce que je sache ou alors je suis completement stupide mais ce n'est pas moi) donc forcément on n'a pas les mêmes idées. Quoi qu'il arrive vous etes pour les plus fort ceux qui domine dans tous les domaines et ça c'est regrettable, je vous attendrai en enfer :evil:

Portrait de nat301
28/janvier/2008 - 13h16

A fredbac, désolée mais je n'avais même pas fait gaffe à ton com.
Tu parles de vrais arguments...ce ne sont que des questions techniques, cela n'enlève rien au fait que le taureau soit torturer de toute façon; et autant pour moi si les infos dénichées sont des c.onneries; il faut tout de même avouer qu'il y a pas mal de tricherie en "coulisses", tout n'est pas sorti de l'imagination des gens tout de même!
En attendant, le combat n'est pas loyal comme il est prétendu, tout est bien organisé pour que ce soit le taureau qui meurt (et torturé au préalable), tout est joué d'avance... je n'appelle pas ça un combat.
Et toi à part répondre aux questions techniques, sais-tu réagir aux vraies questions? (de mon post par exemple du 28 - 00:47).

Portrait de fredbac
28/janvier/2008 - 10h04

Nat301, je vois que lorsque l'on aligne de vrais arguments il n'y a pas de répondant...

Portrait de nat301
28/janvier/2008 - 00h47

A Galoubette, nous ne sommes pas extrémistes, nous refusons la torture point barre.
C'est plutôt vous qui déformez la réalité afin de rendre votre barbarie plus propre... car il y a indéniablement sévices sur animaux (vous ne pouvez tout de même pas le nier; même la loi le reconnaît mais la couvre sous prétexte de tradition)...donc il y a sévice envers animaux mais tout ça est bien camouflé derrière le costume à paillettes, fanfares etc... mettez-y donc une tenue de boucher à votre pantin à bas rose( tenue qui serait d'ailleurs plus adéquate, à voir dans quel état se trouve ce "bel habit"à la fin du carnage...digne d'un film d'horreur!), enlevez les couleurs et "froufrous" sur les harpons, enlevez les fanfares... et la réalité vous l'aurez toute crue, là devant vous... un crime organisé avec plein de sang et une bête qui souffre; excuses moi, mais c'est bien vous qui la transformez la réalité, sans tout ces superfices il ne reste que sang et souffrance CORRIDA=MASCARADE. Vous avez dit ART :?: :?: :?:

Ouuuiii, à regarder bien à l'abri sur son siège une bête se faire démonter à petit feu c'est tout à fait humain!:s

Portrait de galoubette
27/janvier/2008 - 23h55

Je me sens tt a fait humaine!!!

Portrait de galoubette
27/janvier/2008 - 23h54

je viens de lire les derniers commentaires: c'est navrant de lire autant de betises! Fredbac je te soutiens a 100%. Avant de raconter n'importe quyoi vous feriez mieux de vous renseigner correctement et non pas auprès d'extrémistes anticorridas qui déforment la réalité afin de rendre leur lutte plus juste!

Portrait de fredbac
27/janvier/2008 - 23h12

Alors là on atteint des sommets de bétises. Pour commencer les taureaux de corridas ne sont ABSOLUMENT PAS DRESSES. Ensuite l'histoire de la pique sur le sommet de la queue alors là je vois pas d'ou ça sort. Concernant la tienta, ce sont des vaches qui y participent et elles ne sont jamais tuées lors de corridas. Quand aux etiquettes dans les oreilles c'est une norme obligatoire des services vétérinaires pour tous les bovins. Ah j'allais oublier la "surcharge pondérale" , quand on pense qu'un taureau d'élevage de race a viande pèse plus d'une tonne un taureau de corrida arrive très rarement à 700 kg alors lequel des 2 à une surcharge pondérale. Au fait en Camargue les taureaux ont une AOC taureau de Camargue pour la viande et ils doivent être élevés en totale liberté avec assez de terre pour pouvoir courir contrairement aux animaux élevés en batteries nourris de farines et qui parfoit meurent d'étouffement lors du transport. Je ne vois pas où un taureau de corrida peut envier un taureaux de race à viande. Alors par pitié QUAND ON N'Y CONNAIT RIEN ON SE TAIT.

Portrait de nat301
27/janvier/2008 - 22h32

..."cette interdiction n'existe ni en Espagne (sauf en Catalogne), ni au Portugal, ni au Mexique, ni en Colombie, ni au Pérou, ni au Vénézuela soit dans aucun pays taurin!".. dit Benji...; Justement nous montrerions l'exemple tout comme la Catalogne... vers une civilisation qui évolue, il n'est jamais trop tard pour bien faire! Ce serait une vraie fierté pour la France, d'autant plus que près de 80% des français sont contre cette pratique qu'on croirait tout droit sortie d'une secte, au nom de quoi sacrifier ce pauvre taureau? Au nom de quoi le torturer? Reprenez vos esprits!

Portrait de nat301
27/janvier/2008 - 22h21

"Vous n'aimez pas la corrida, c'est votre droit, mais laissez les aficionados vivre leur passion."...dit benji; je te signale que l'on ne parle pas foot, ni courses automobiles, ni musique, ni philatélie par exemple, les gens qui se passionnent pour ces activités là, nous les laissons tranquilles; si nous combattons la corrida c'est pour une raison d'éthique, il y a torture envers un être, tu as l'air de l'oublier, la question n'est pas si on n'aime ou pas la corrida, c'est que nous refusons que ce genre de spectacle barbare existe encore de nos jours; quand la corrida avance c'est l'humanité qui recule.

Portrait de benji302
27/janvier/2008 - 21h49

Voici un extrait dudit courrier de NS :"le président de la République a convenu que votre proposition d'interdire la corrida aux mineurs, dans la mesure où elle existait dans d'autres pays, pourrait être étudiée en France, ce qui ne constitue pas un engagement à présenter un texte". DANS LA MESURE OU ELLE EXISTAIT DANS D'AUTRES PAYS. Juste pour information, cette interdiction n'existe ni en Espagne (sauf en Catalogne), ni au Portugal, ni au Mexique, ni en Colombie, ni au Pérou, ni au Vénézuela soit dans aucun pays taurin!! En clair ce courrier ne vise qu'à calmer les antis corrida. L'interdiction des corridas aux mineurs n'est donc absolument pas à l'ordre du jour. Et c'est tant mieux.
Vous n'aimez pas la corrida, c'est votre droit, mais laissez les aficionados vivre leur passion.

Portrait de nat301
27/janvier/2008 - 20h14

Mythes et réalités sur l'élevage d'un taureau pour une corrida

Une bonne fois pour toutes, le sort d'un taureau élevé pour la corrida est loin d'être plus enviable que celui du bœuf pour la viande !

Les taureaux sont prématurément séparés de leur mère et sont spécialement "dressés" pour le combat dès le plus jeune âge. Pour provoquer leur agressivité, les taureaux sont régulièrement poursuivis et renversés. Les hommes sur des chevaux piquent le taureau avec une lance sur le sommet de leur queue, provoquant souffrance et désarroi, tandis que dans son effroi, il perd équilibre et tombe.

Cela fait partie de la "tienta" ou le test de courage qui sert à évaluer si le taureau est fait pour la corrida. Les taureaux sont marqués au fer rouge et des étiquettes métalliques sont agrafées dans leurs oreilles. Ces animaux sont volontairement "dressés" pour être maladroits (surcharge pondérale) et têtus pour qu'ils ne s'arrêtent pas au milieu du combat, ce qui fournit plus de divertissement pour les spectateurs.

Le taureau de combat n'existe pas, c'est un taureau que l'on fabrique pour en divertir quelques-uns et cela permet à certains de se remplir les poches...l'animal n'est pas respecté en tant que tel... on le fabrique, on s'en sert puis on le jette. Et on fait croire à qui veut bien l'entendre que c'est un art, que c'est mythologique... tout n'est que foutaise; sans parlé de tout les trompes-l'oeil... habits de lumière, fanfare, couleurs... Ah c'qu'elle est bien manigancée la fumisterie!

Portrait de nat301
27/janvier/2008 - 20h03

A Titoperez, vivre et respirer sur le dos de la torture est une véritable honte; avant 1853 il n'y avait pas de corridas en France et on ne s'en portait pas plus mal.
Par ailleurs je suis nîmoise aussi et j'ai toujours détesté la corrida et plus j'en découvre sur elle plus et je la déteste mais ce n'est pas pour autant que je souhaite la mort de ces tortionnaires; je trouve inadmissible d'élever au rang de l'art ce spectacle rempli de sang et de souffrance.
A Rock, si tu prends ça comme une mode c'est que tu n'as rien compris, c'est une question d'hétique et de respect pour le vivant point barre.
Tu es bien loin du compte quand tu parles de 100 bovins sauvés, ce que nous voulons c'est que des milliers de taureaux ne soient plus TORTURER chaque année dans les arènes... (de plus est en spectacle)...quelle honte!

Portrait de PETALE90
27/janvier/2008 - 16h58


exactement de ton avis, et tu as oublié l'égorgement des vaches pour obtenir une viande cachère, donc on n'en finit plus.

Portrait de PETALE90
27/janvier/2008 - 16h55

HA§ ben oui tiens, que en ce moment que c'est une chose trés trés IMPORTANTE!!!!! et un groupe de travail pour ci- et une commission pour ça, et l'argent foutu par les fenêtres, à croire aue en ce moment quelques un perdent la tête, ou veulent noyer le poisson? parce que les pauvres, tiens, eux ils n'ont pas d'argent pour aller à la corrida, alors ils s'en foutent de la corrida, la leur de corrida, c'est d'arriver à la fins du mois.d'avoir assez d'argent pour le loyer et pour manger. point.

Portrait de titoperez
27/janvier/2008 - 16h14

Salut,
comment osez vous vous réjouir de la mort d'un être humain. Ne comparons pas les deux, il s'agit d'un boeuf. Aucun Homme, quelque soit son acte ne mérite la mort ou la blessure grave. Mais au fait, seriez vous pour la peine de mort ou les massacres ethniques, dans ces cas vous seriez en accord avec vos idées...
Un peu de bon sens, mesurez vos propos et ne dites pas des choses que vous ne pensez pas. La violence tauromachique que vous déplorez est mille fois compensée par votre violence verbale.
Le débat est enflammé, restons modérés...
Amicalement,
TitoPérez

Portrait de mat37
27/janvier/2008 - 15h55

je serais content que la corrida arrete, je fais la fete quand j'apprends qu'un torero a eu mal par un taureau bien sur, c'est l'une des plus grande arnaque de tous les temps, et pour ceux qui vivent de la corrida villes régions etc, je peux le dire je m'en fous.

Portrait de bigre
27/janvier/2008 - 15h38


je m escuse au pret des gens qui aime la corrida ,je vous fais toute mes plus plate excuse en particulier a titoperez